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APPROCHE THEORIQUE

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PUBLICATIONS

Les travaux de recherches et publications présentés ci-contre s’articulent tous selon une thématique commune abordée selon différents points de vue. C’est cette approche globale qui constitue leur pertinence et leur inscription dans le développement de l’architecture contemporaine, tant dans la pratique que dans la recherche théorique. Le champ de recherche a également une vocation pédagogique affirmée.

 

Les différentes publications résumées ci-dessous s’inscrivent toutes dans le vaste débat contemporain autour des savoirs, des rôles et de la place de l’architecte dans nos sociétés, mais également de son type d’action dans le projet, de son emprise.

Le projet total et novateur, voire utopique, par lequel l’architecte-artiste-démiurge, seul compétent, résoud les problèmes d’une société, se voit transformé pour faire place désormais  à un projet toujours en cours dans lequel les compétences sont reconnues comme un savoir partagé entre tous les acteurs de la société, qu’ils soient architectes, politiciens... et surtout utilisateurs.


Dans Sociologie de l’architecture, Florent Champy* montre, sur ce point, l’invalidité à long terme d’une identité professionnelle basée sur l’idée de créativité pure. La complexification technique des bâtiments, la multiplicité des acteurs et des compétences mobilisées par le projet contemporain restreignent la place et l’importance de l’architecte qui ne peut plus s’en tenir à des choix esthétiques qui ne mobiliserait conjointement des compétences  « qui relèvent de domaines dans lesquels il a perdu son pouvoir. » (techniques, PEB...) Un même déplacement est visible dans le domaine de l’urbanisme où la compétence de l’habitant (Henri Raymond), l’urbanisme à pensée faible (Y. Chalas) s’inscrivent dans le développement des projets de villes. L’apparition de comités de quartier, de démarches participatives, d’asbl comme urbagora (Liège) ne font que confirmer un peu plus cette perte du pouvoir de l’architecte au profit d’acteurs revendiquant une part de ses compétences.

 

Faire de la nécessité et des contraintes du projet une vertu.

Constraints and necessity as a virtue for the project

 

Aussi l’architecte, sa profession, le projet ne peuvent plus être conçus de façon unitaire et autoritaire. Ils s’inscrivent dans une démarche par laquelle les gestes posés favorisent une logique de dialogue, d’imprévu voire d’ambiguïté capable d’intégrer la complexité liée à la multiplicité des acteurs présents autour de la table et à la multiplication des contraintes, parfois contradictoires, du projet contemporain. C’est ce qui pousse Rafael Moneo** à introduire, en opposition au concept de théorie systématique ou de doctrine, le terme d’intraquillité théorique. Le projet se définit en terme de stratégie, il devient un processus ouvert en continuelle transformation.

Dans cette optique, le projet vise, non pas à faire table rase, mais à s’insérer dans le réel, en travaillant depuis le fond du monde et non pas sur le monde, depuis et par ses forces, avec la participation de tous. Cette perspective constitue l’un des fondements du développement durable puisque le pilier culturel est venu s’adjoindre aux piliers social, économique et environnemental.


Les cinq publications présentées ci-dessous sont importantes car elles abordent cette question sur le plan philosophique, voire politique tout en apportant les outils nécessaires à la transmission de ces savoirs tant du point de vue pédagogique que celui de la concrétisation du projet.

Elles apportent, à la fois, le soutien théorique nécessaire à un projet pédagogique cohérent couvrant les enseignements de l’histoire et des ateliers d’architecture tout en lui fournissant une bonne part de ces outils pratiques susceptibles de concrétiser les réflexions théoriques.


 

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The various publications summarized below are all part of the vast contemporary debate around the knowledge, roles and place of the architect in our societies, but also of his type of action in the project, its influence.

 

The total and innovative project, even utopian, by which the architect-artist-demiurge, only competent, solves the problems of a society, is transformed to make room for a project still in progress in which the skills are recognized as a knowledge shared between all the actors of the society, that they are architects, politicians ... and especially users.

 

In Sociologie de l'architecture, Florent Champy * shows, on this point, the long-term invalidity of a professional identity based on the idea of ​​pure creativity. The technical complexity of buildings, the multiplicity of actors and skills mobilized by the contemporary project limit the place and the importance of the architect who can no longer stick to aesthetic choices that would not jointly mobilize skills "that fall under areas in which he lost his power. "(Techniques, PEB ...) The same displacement is visible in the field of urban planning where the competence of the inhabitant (Henri Raymond), the urbanism with weak thought (Y. Chalas) are part of the development city ​​projects. The appearance of neighborhood committees, participatory approaches, non-profit organizations such as urbagora (Liège) only confirms this loss of power of the architect to the benefit of actors claiming part of his skills. 

Also the architect, his profession, the project can no longer be conceived in a unitary and authoritarian way. They are part of a process by which the actions put in place favor a logic of dialogue, of unforeseen or even ambiguity capable of integrating the complexity linked to the multiplicity of actors present around the table and the multiplication of constraints, sometimes contradictory, of the contemporary project. This is what drives Rafael Moneo ** to introduce, in opposition to the concept of systematic theory or doctrine, the term of theoretical intraquillity. The project is defined in term of strategy, it becomes an open process in continual transformation.

In this perspective, the project aims not to make a clean sweep, but to fit into reality, working from the bottom of the world and not the world, since and by its forces, with the participation of all. This perspective is one of the foundations of sustainable development since the cultural pillar has come to join the social, economic and environmental pillars.

 

The five publications presented below are important because they address this question philosophically, even politically, while providing the necessary tools for the transmission of this knowledge both from a pedagogical point of view and the realization of the project.

 

They provide, at the same time, the necessary theoretical support for a coherent educational project covering the lessons of history and architecture workshops while providing a good part of these practical tools that can concretize the theoretical reflections.

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