KRESH.REXHA
Né en 1981, live and work in Liège.
2003 – 2008 : Saint Luc Liège
expositions solo (sélection)
2013 : « Im »possibilities / Künstlerhaus / Vienne (At)
2011 : Transfini / Jean-Sébastien Uhoda Art Contemporain / Liège (B)
2011 : Infinity in 1.4884m2 / MAW – Musée d’Art wallon / Salle Saint George / Liège (B)
expositions de groupe (sélection)
2013 : Dix de Der / MAMAC / Liège (B)
2012 : Color / Jean-Sébastien Uhoda Art Contemporain / Liège (B)
2011 : Black is living / Monos Gallery / Liège (B)
2010 : LouvreXpo / Saint Luc Liège (B)
2010 : Untitled / Monos Gallery / Liège (B)
2009 : Le Passage (Avec David Claerbout) Wanze (B)
Artist Statement
Le travail récent explore le temps comme un lieu de sentiments et de conflits, le temps comme un espace entre deux états, l’espace qui précède leurs mutations.
Les pièces sont construites autour de l’apparente maîtrise du temps et « l’utilité » de le maîtriser.
Le plus important dans ce travail est le désir d’être continuellement dans le moment présent tout en évitant toute narration ou message.
Le temps n’est pas utilisé comme un vecteur de passage, mais comme une force négative, un lieu de pouvoir, un absolu.
Pour se positionner devant de telles questions je choisi souvent de créer des objets en mouvement avec une particularité récurrente, ces objets ne sont pas fonctionnels, ils fonctionnent…
Mes sculptures sont les émetteurs d’un temps physiquement parallèle et d’une mémoire en devenir. Je ne veux pas créer des images mais un état du temps tendu.
Le monde a-t-il un commencement dans le temps, est-il limité dans l’espace?
Pourquoi une feuille ne tombe jamais d’un arbre de la même façon ? Pourquoi dans la nature un événement ne se reproduit jamais?
« Le monde a un commencement dans le temps et il est limité »
Si le temps est infini, alors une infinité s’est écoulée à chaque instant donné, cependant, l’infinité est ce qui ne peut être achevé, donc une série écoulée est impossible.
« Le monde n’a ni commencement dans le temps, ni limites dans l’espace »
Si le monde avait un début dans le temps, il y aurait un avant du temps et du monde, complètement vide, or le vide absolu est « difficile » à concevoir.
L’instant présent n’existe pas.
« Pendant qu’un moment s’enfonce dans le passé, l’autre s’écarte vers l’avenir »
Le passage du temps, les images arrêtées n’ont plus aucune importance. Les pièces existent quand elles sont en « mouvement » et ce qui est intéressant dans ces pièces c’est que le mouvement est imprévisible, absurde, poétique et mélancolique.
Aristotel impossibility
2012 – 2013
Acier.
Dim. : environ 600x250x200cm
L’infini entre 0 et 9.
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2010
numérique
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La chose la plus précieuse
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2012-2013
Technique mixte
Dim. : Variable
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